Venant de la gare et se dirigeant vers la vieille ville pour la visiter ou pour y manger une crêpe, le visiteur doit franchir un canal qui autorise l’accès à la darse nord du port à de nombreuses embarcations maritimes (chalutiers, bâtiments de plaisance ou de course en mer, gréements anciens, etc…). Le franchissement était jusqu’à présent assuré par un pont mobile levant dont la manœuvre complexe était permise depuis un poste de commande de facture ancienne et abritant des mécanismes hors d’usage.
Notre projet s’est développé autour de trois axes :
Tout est dit, le projet peut se résumer à cela, accompagné de facilités d’usage pour les employés du port (vision sur les bateaux préservée du soleil, accès aux commandes du poste, commodités d’usages, etc…). En effet, Saint-Malo est le point de rencontre entre deux époques et deux lieux. D’une part, une époque qualifiée d’historique qui nous a laissé un patrimoine architectural, maritime et mémoriel sans équivalent et la nôtre dont les enjeux ne sont plus à décrire. D’autre part, l’espace historique de la vieille ville et l’espace industriel du port en activité. Cette double situation semble suffisamment complexe pour qu’il ne soit pas besoin d’y rajouter toute autre considération. L’architecture fait ici œuvre de frugalité.